Qu’est-ce que la spiruline ?

Cette « algue » est en réalité une bactérie qui se développe dans l'eau et connaît une croissance très importante lorsque la température atteint 30 °C. Sa forte teneur en sel (en milieu basique) lui confère une couleur bleu-vert, d'où son nom contenant le préfixe «cyan». L'utilisation de la spiruline en tant qu'aliment humain remonte au IXe siècle et est traditionnellement consommée sous forme de galettes, de poudre, de fromage, etc. en Afrique et en Amérique centrale. Redécouverte dans les années 1970, sa culture s'est développée et on compte aujourd'hui plus de 200 producteurs en France et partout dans le monde. En Chine, elle a été considérée comme d'intérêt public (50 % de la production mondiale étant chinoise).

Que contient la spiruline ?

La spiruline est une source alimentaire riche en nutriments, notamment en protéines (60-70%), ce qui est trois fois plus que le poisson ou la viande et elle est très digestible. Elle contient également des minéraux (calcium, phosphore, etc.), des vitamines (A, D, E, B), des oligo-éléments (fer, magnésium, zinc, cuivre), des enzymes et des acides gras essentiels. Malheureusement, elle est pauvre en acides aminés essentiels (méthionine, cystéine, lysine). Elle est utilisée comme complément alimentaire, pour une utilisation médicinale et pour des programmes spatiaux.

Pourquoi faut-il donner de la spiruline à ses chevaux ?

Les avantages de cet aliment sont nombreux et l'intérêt principal réside dans sa richesse nutritionnelle et son aspect « éthique » en matière de production et d’approche biologique. Il peut être bénéfique pour le système immunitaire du cheval, ce qui lui permettra de mieux se défendre. Cependant, il est pauvre en méthionine, cystéine et lysine, ce qui doit être compensé par le reste de la ration et des compléments minéraux vitaminés. Il est important de noter qu'une carence prend du temps à s'installer, aussi l'utilisation sous forme de cures entrecoupées d'alimentation « standard » peut pallier ce problème. De plus, la plupart des chevaux n'aiment pas ce produit et refuseront donc de le manger. Il est donc inutile de les forcer à en consommer, mais au contraire de leur laisser le choix de le manger ou non.

L'avis dogteur

Sauf si vous avez de bonnes raisons de leur en donner (besoin de protéines, de minéraux et de vitamines, stimulation du système immunitaire), à mon avis - et cela n'engage que moi - cela semble être une "fausse bonne idée". Nous disposons de tous les éléments pour bien équilibrer la ration d'un cheval et répondre à tous ses besoins nutritionnels, le plus important étant de leur fournir du foin de bonne qualité à volonté.