Le cheval est un herbivore

L'herbe est l'aliment naturel des chevaux. Ils en broutent environ 50 kg par jour, sur une durée d'environ 12 heures, ce qui est considéré comme un « consommateur lent ». L'herbe couvre des besoins essentiels pour les chevaux, puisqu'il leur faut un très grand volume de nourriture pour que leur système digestif fonctionne bien, ainsi que beaucoup de cellulose et d'aliments relativement « pauvres ». La valeur nutritive de l'herbe varie selon la saison, et elle est la plus riche au printemps. Le foin est fait à partir de l'herbe fauchée et séchée, et il est donc moins riche en eau que l'herbe sur pied. La valeur nutritive du foin varie selon le moment de la récolte (généralement à la fin du printemps), la façon dont il a été récolté, la composition végétale et la façon dont il a été stocké. L'avantage majeur du foin par rapport à l'herbe est que sa qualité est constante et qu'il peut être distribué toute l'année.

De quelle façon donner du foin à son cheval ?

Pour les chevaux vivant au pré, il est logique de leur donner du foin lorsque l'herbe est trop pauvre ou a manqué en automne et en hiver. Pour ceux vivant en box, il est important de leur donner du foin chaque jour, quelle que soit la litière utilisée (paille, copeaux de bois, lin, etc.). Idéalement, cela devrait être « à volonté », afin qu'ils aient toujours du foin disponible, généralement réparti le matin et le soir. Les chevaux se rationnent généralement eux-mêmes, entre 10 et 14 kg par jour.Si le foin est rationné (souvent pour des raisons de coûts, bien que ce soit plus avantageux que les concentrés), le minimum pour un cheval moyen est de 8 kg par jour. Si les chevaux manquent de foin, en particulier sur des litières à base de paille, il y a un risque accru de coliques et d'autres troubles digestifs et d'état général, auxquels s'ajouteront souvent des troubles du comportement (tics, ennui, inconfort, etc.).

Comment juger la qualité d'un foin pour son cheval ?

L'observation visuelle est un moyen essentiel pour évaluer la qualité d'un fourrage. Il ne doit pas être trop poussiéreux et plutôt de couleur verte, pas jaune comme la paille. Les tiges doivent être fines et accompagnées de feuilles et peu de fleurs (ce qui indique qu'il n'a pas été récolté trop vieux). Au toucher, le fourrage doit être souple et pas dur comme du bois ni piquant, et d'une odeur agréable. Il doit principalement être composé de graminées (phléole, fétuque, ray-grass, etc.) et d'une petite part de légumineuses (généralement du trèfle). L'analyse en laboratoire est la seule façon d'obtenir des informations précises sur la valeur nutritive d'un fourrage : apport calorique, protéines, cellulose, calcium, phosphore et fer. Cela est simple à faire et peu coûteux, et permet de savoir quels compléments alimentaires sont nécessaires pour équilibrer la ration.

Faut-il donner d'autres aliments à son cheval ?

Pour que les chevaux ou poneys restent en bonne santé, il est important qu'ils mangent du foin, souvent accompagné d'un complément minéral et vitaminé. Car, bien que les foins puissent couvrir certains de leurs besoins en minéraux et vitamines, ils ne peuvent pas couvrir tous leurs besoins. Dans le cas où les chevaux ont des besoins caloriques plus élevés, le foin ne suffit pas et ils devront recevoir des "concentrés" pour maintenir leur forme. Les concentrés sont principalement à base de céréales, telles que l'orge, l'avoine et le maïs, et d'huile, et nécessitent parfois un complément minéral et vitaminé. Pour rester en bonne santé et en forme, nous conseillons le complément général NAF, un exemple de CMV qui peut être ajouté aux repas de concentrés toute l'année, ou en cure d'un mois à répéter 3 fois par an. Il est également conseillé d'offrir à volonté une pierre de sel sodicheval, qui contient des minéraux et vitamines.