Qu’est ce qu’un accident vasculaire cérébral chez le chien ?

Chez le chien, l'accident vasculaire cérébral est un problème soudain qui affecte la vascularisation sanguine d'une partie ou de l'ensemble du cerveau. Il existe deux types d'AVC : l'ischémique et l'hémorragique. L'ischémique est provoqué par un caillot qui bloque le flux sanguin, ce qui entraîne un manque d'irrigation et d'oxygénation des tissus touchés. L'hémorragique se produit lorsqu'un vaisseau se rompt, provoquant ainsi une hémorragie dans la région concernée. Les AVC ischémiques sont les plus fréquents chez le chien, bien que l'AVC en lui-même soit très rare (2 % des affections neurologiques). Il peut parfois être difficile de le différencier d'autres atteintes du cerveau.

Quels sont les signes visibles d’un accident vasculaire cérébral chez le chien ?

Les symptômes de l'accident vasculaire cérébral chez le chien peuvent être très variés et pas toujours significatifs. On peut noter une désorientation, une perte d'équilibre, des difficultés pour se déplacer (parfois accompagnées d'une marche « en soldat » très raide), une fatigue brutale, des modifications du port de la tête, un regard dans le vague, des mouvements oculaires anormaux, parfois la perte de la vue, des paralysies faciales, des claquements de mâchoires, des tremblements, une absence de réponse aux sollicitations, des vomissements et des convulsions. L'animal peut même mourir à la suite d'un accident vasculaire cérébral.Les causes possibles d'un accident vasculaire cérébral chez le chien sont nombreuses et, souvent, les causes sont idiopathiques, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas identifiables. On peut citer par exemple des tumeurs cérébrales, des thromboses, des caillots secondaires à une intervention chirurgicale, de la dirofilariose et de l'angiostrongylose pour l'accident vasculaire cérébral ischémique ; et des ruptures d'anévrismes, des traumatismes crâniens et des hypertension artérielles pour l'accident vasculaire cérébral hémorragique.

Comment peut-on vérifier l’existence d’un accident vasculaire cérébral chez le chien ?

Pour évaluer la cause et l'intensité de l'accident vasculaire cérébral de votre chien, la meilleure option est l'imagerie par résonance magnétique (IRM), qui est plus performante que la tomodensitométrie (TDM). D'autres examens peuvent également être effectués, tels que l'hémogramme, l'analyse biochimique sanguine et urinaire, la mesure de la pression artérielle, l'électrocardiogramme, la radio graphie et l'échographie, en fonction des éléments observés. Il est également important de décrire précisément la chronologie des événements, y compris les signes initiaux, la durée, la date et l'heure de début de la crise, ainsi que l'intensité des symptômes. Les conséquences d'un accident vasculaire cérébral chez le chien peuvent être très graves. Dans le cas d'un AVC ischémique, le manque d'irrigation et d'oxygénation des zones cérébrales peut entraîner la mort des cellules et des séquelles parfois irréversibles. Dans le cas d'un AVC hémorragique, l'accumulation du sang provoque une augmentation de la pression sanguine intracrânienne et l'apparition d'un œdème cérébral. Les conséquences les plus courantes peuvent inclure la perte de certaines facultés sensorielles, des troubles cognitifs, une incontinence et une paralysie plus ou moins grande de la face, ainsi que d'autres symptômes. Le pronostic dépend en grande partie de l'intensité des conséquences et de la vitesse de prise en charge. Certains chiens très atteints peuvent récupérer rapidement, et l'amélioration de certains signes peut aider à déterminer les possibilités de récupération.

Quels sont les chiens les plus touchés par l’accident vasculaire cérébral ?

Les vieux chiens sont les plus à risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) car leurs vaisseaux sanguins vieillissent comme le reste de leur corps. Des maladies telles que les tumeurs cérébrales, les traumatismes crâniens, l'hypertension artérielle, les thromboses et les maladies qui en sont la cause, comme le diabète et l'hypercorticisme, peuvent augmenter le risque d'AVC chez le chien. Certaines races, comme les labradors, les bergers allemands, les cavaliers king charles et les caniches, semblent plus susceptibles de souffrir d'un AVC.Un AVC chez le chien est une urgence vétérinaire et doit être traitée dès que possible pour éviter des séquelles irréversibles. Le traitement consiste à soulager les vomissements, à administrer des perfusions et à oxygéner le patient. Des traitements supplémentaires adaptés à la cause sous-jacente peuvent également être prescrits. Une fois le traitement initié, l'environnement doit être calme et rassurant pour aider le chien à surmonter le trouble. La surveillance doit être maintenue afin de réagir rapidement en cas de récidive. Une rééducation motrice peut prendre plusieurs semaines et doit se faire avec douceur.Pour prévenir l'AVC chez le chien, il est important de maintenir sa santé en bonne forme, en particulier lorsqu'il vieillit. Des aliments spécialement formulés pour l'âge, des compléments alimentaires qui limitent le vieillissement cellulaire et luttent contre l'inflammation, des soins en massage et des huiles spéciales peuvent aider à réduire le risque d'AVC chez le chien.