Quels sont les agents causaux de la gale du cheval ?

Il existe trois acariens qui peuvent causer trois maladies différentes. Ces minuscules arthropodes, qui ne sont pas des insectes (les insectes ont six pattes), sont proches des araignées car ils ont huit pattes. Ils sont partout dans notre environnement, nos lits et nos oreillers, et c'est normal. Mais ils peuvent également entraîner des maladies telles que la gale ou des allergies - une réaction immunitaire exagérée. La figure 1 montre le Sarcoptes scabiei, l'acarien responsable de la gale sarcoptique. La figure 2 représente le Chorioptes equi, responsable de la gale chorioptique. Et la figure 3 montre le Prosoptes equi, responsable de la gale psoroptique.

Quels sont les symptôme de la gale chez le cheval ?

La gale sarcoptique ou « gale générale » se manifeste par des démangeaisons intenses, une peau granuleuse et des zones sans poils (zones de dépilation). Elle commence par la tête, les oreilles, le chanfrein, autour des yeux (zone périorbitaire), le bord des lèvres, le cou et l'encolure. Si elle n'est pas traitée, elle peut entraîner une méforme générale chez le cheval, ainsi qu'une baisse d'appétit. Heureusement, elle est devenue très rare aujourd'hui.La gale psoroptique ou « gale des crins » se manifeste par des démangeaisons intenses. Elle se situe principalement sur les zones où les poils sont longs, comme la crinière et la queue, ainsi que sur les articulations, la nuque et les plis du coude. Il est important de ne pas la confondre avec la « gale d'été », qui est une allergie aux moucherons.La gale chorioptique ou « gale des pieds » se manifeste par des démangeaisons et se localise principalement autour des sabots, en particulier aux postérieurs. Elle évolue plus lentement que les deux autres formes de gale, mais peut causer des plaies dues aux grattages et de la méforme générale. Elle est plus fréquente chez les chevaux aux pieds « poilus ».

Comment soigner et prévenir la gale du cheval ?

Le diagnostic précis et le traitement approprié relèvent du vétérinaire. Il est nécessaire d'identifier le parasite exact et de traiter celui-ci par l'utilisation de produits acaricides, antiparasitaires, par voie orale et/ou locale. La prévention est essentielle : éviter la surpopulation et les contacts permanents, surveiller les nouveaux arrivants, fournir une bonne alimentation pour maintenir une bonne défense immunitaire et une bonne hygiène, et surveiller régulièrement les chevaux.