Etape 1 : faire la différence entre le stress et un comportement indésirable

Il est interdit de punir un chat stressé car cela ne ferait qu'aggraver son stress. Les signes d'un chat stressé sont généralement une inhibition, une diminution de l'appétit, une diminution des mouvements et même une absence de mouvement. La malpropreté urinaire et fécale, les agressions, le léchage répété ou l’arrachage des poils sans raison objective (comme une maladie dermatologique) sont également des signes possibles d'un chat stressé. Cependant, chez les chats plus âgés, les troubles comportementaux sont souvent liés à l'âge plutôt qu'au stress.

Etape 2 : si on punit un chat, il faut punir seulement « sur le fait »

La punition est une sanction qui est donnée en réponse à une mauvaise action. Cependant, lorsqu'elle est appliquée après la bêtise, votre chat ne peut pas associer la punition reçue à l'acte qui lui est reproché. Après quelques minutes, il est donc déjà trop tard pour punir.Si un dégât est présent, votre punition ne sera pas associée à l'acte, mais à la présence du dégât. Votre petit félin apprendra que les deux éléments existant au même moment (vous + le dégât) ont un rapport. L'équation « vous + dégât = punition » le poussera donc à vous fuir, mais ce n'est pas parce qu'il sait qu'il a mal fait.Si aucun dégât n'est présent, par exemple le morceau de poisson laissé dans votre assiette a disparu le temps que vous reveniez de la cuisine, votre chat ne peut pas associer la punition à ce qu'il fait au moment où il la reçoit. Cela devient alors un stress inutile pour lui, car la punition est incohérente.Même si l'on punit sur le fait, faites attention. Si votre chat est perturbé, c'est le meilleur moyen de lui ajouter un stress supplémentaire.

Etape 3 : choisir une « punition acceptable »

Toute douleur doit être proscrite. Il est inconcevable au 21e siècle d'utiliser des méthodes punitives douloureuses. Seules des «désagréments» du type pulvérisateur à eau ou à air comprimé du type Pet Corrector peuvent être utilisés, de préférence au début de l'acte. Cependant, par principe, ne punissez pas votre chat. Faites-lui comprendre ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas : s'il est monté sur votre table pour voler dans votre assiette, remettez-le doucement par terre. Un «non», un claquement de doigts ou de mains peut suffire pour signaler le comportement indésirable, le temps de prendre votre chat et de le poser doucement par terre. Répétez l'opération dix fois, vingt fois si nécessaire, jusqu'à ce que votre chat comprenne ce qui est attendu de lui. Avec le temps, il comprendra.

Etape 4 : travailler sur la cause

Au lieu de punir votre petit félin pour ses méfaits, essayez de comprendre pourquoi il fait des bêtises. Pour éviter qu'il ne s'attaque à vos objets précieux ou fragiles, veillez à ce qu'il ne s'ennuie pas et proposez-lui des jouets qui le motivent. Évitez également la frustration alimentaire et veillez à ce que votre chat finisse son poisson avant de chercher autre chose dans la cuisine. Si vous pensez que votre chat pourrait être anxieux, consultez un vétérinaire comportementaliste qui pourra en faire le diagnostic et adapter une thérapie.