Que sont les coliques chez le cheval ?

Un cheval souffrant de coliques est un cheval qui a mal au ventre. Le terme « coliques » se rapporte à une douleur abdominale, sans spécifier l'origine anatomique. On peut également observer des signes de coliques dans le cas de pleurésie, qui est une maladie respiratoire. Certaines coliques sont bénignes, telles que la constipation, les spasmes dus au stress, les problèmes digestifs ou les gaz. D'autres sont plus graves, comme une torsion des intestins, un déplacement du gros intestin ou une hernie étranglée. Néanmoins, toutes ces coliques peuvent s'aggraver et mener à une mort si elles ne sont pas bien gérées ou si elles sont sévères dès le début.

Pourquoi les chevaux sont-ils si fragiles sur le plan digestif ?

Les chevaux possèdent une anatomie du tube digestif qui leur est propre. Lorsque le tube digestif est replié, il est très mobile et soumis à des mouvements liés au péristaltisme ainsi qu'aux dilatations gazeuses. La clé pour comprendre le mode de vie et le régime alimentaire des chevaux est simple : l'herbe fraiche ou sèche doit être donnée à volonté et le cheval doit être sorti de son box et fait bouger régulièrement. Dans la nature, un cheval se nourrit jusqu'à 16 heures par jour et doit être actif pendant au moins 8 heures. Il est donc essentiel de le sortir pour qu'il puisse prendre l'exercice et être dans un paddock ou un pré.

Comment reconnaître les signes de coliques chez le cheval ?

Tous les signes de douleur abdominale sont importants à surveiller, mais un signe en particulier est associé aux coliques : le cheval ploie son encolure à droite ou à gauche et se regarde le ventre. Si vous voyez cela, appelez immédiatement votre vétérinaire pour obtenir des instructions. En plus de ce signe, vous pouvez également remarquer : agitation, tourne dans son box, se couche et se relève ; grattage des antérieurs, retournement de la litière ; se met en position d’uriner sans y arriver (ce que l'on appelle à tort des coliques urinaires, en réalité il est constipé) ; parfois sueur, agitation extrême, « se jette dans les murs » : ne l’approchez pas, il est dangereux car aveuglé par la douleur, attendez le vétérinaire ; parfois immobilité absolue, cheval « pétrifié » par la douleur, et là il est difficile de faire la différence avec une fourbure aiguë et un coup de sang aigu… mais à un moment, le cheval se regardera le ventre et souvent, il sera soulagé par le fait de marcher.

Comment soulager un cheval en cas de coliques ?

Il est nécessaire de mettre un panier pour empêcher le cheval de manger, car s'il se sent mieux, il peut avoir une tendance à se précipiter sur tout ce qui a une saveur et cela pourrait aggraver les coliques. Cependant, il est important de le laisser boire. Il faut également observer les testicules du cheval pour vérifier qu'ils sont d'apparence normale et que le cheval les laisse palper sans douleur. Si une hernie inguinale est présente, il est important de contacter une clinique vétérinaire pour une intervention chirurgicale dans les 6 heures qui suivent. Si le cheval est touché par les coliques, on peut le faire marcher ou pas en main, en fonction de la douleur ressentie. Il est également important de surveiller l'évolution de l'état et de contacter le vétérinaire si nécessaire.